Don d'organes

A propos du don d’organes

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Chaque année, plusieurs milliers de personnes sont atteintes de maladies provoquant la défaillance d’un de leurs organes vitaux. Le seul espoir de survie de ces personnes repose sur le remplacement de cet organe malade par un organe sain, généralement prélevé sur le corps d’une personne en état de mort cérébrale.

En 2012, ils étaient plus de 17 000 à être inscrit sur les listes d’attentes en vue d’une greffe, et seulement 4 945 à en bénéficier, dont plus de la moitié pour un rein.

Cette opération délicate est aujourd’hui de plus en plus prescrite par les médecins, désormais capables  de maitriser au mieux cette technique médicale et, de fait, plus enclins à préconiser ce genre d’intervention chez des patients dont la survie est menacée. L’allongement de notre durée de vie, et donc le vieillissement de notre population participe également de l’augmentation au recours nécessaire à une greffe.

Or, si le nombre de greffes ne cesse de progresser d’année en année, la récupération d’organes sains constitue aujourd’hui un véritable enjeu : elle permet en effet de réaliser plus de 90%  des opérations de remplacement d’organes. Pourtant, trois familles sur quatre refusent que les organes de leur proche décédé soient prélevés.

Pour enrayer ce phénomène, la sensibilisation au don d’organes apparait primordiale. L’Union nationale des associations de donneurs de sang bénévoles de La Poste et d'Orange agit ainsi depuis l’an 2000 en faveur de la promotion du don d’organes auprès du public, en l’informant sur la nécessité de se déclarer favorable, ou non, au don et en l’incitant à faire part de ce choix à ses proches.

Quels sont les organes les plus greffés ?

En 2013, 5 123 malades ont été greffés. Les greffes les plus fréquentes sont celles du rein (60 % des greffes en 2013), du foie (24 %), du cœur (8 %) et du poumon (6%).

 

Faire connaitre son choix

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Lorsque survient la mort d’un proche, il est difficile de devoir prendre la décision d’autoriser le prélèvement de ses organes. C’est pourquoi il est très important de pouvoir aborder le sujet en famille à un moment ou à un autre de sa vie et exprimer son choix.

Quelle que soit votre position, vous avez également la possibilité de la formuler de manière concrète :

Image3 Si vous souhaitez faire don de vos organes, en possédant une carte de donneur. Celle-ci est gratuite et constitue une trace écrite de votre décision, mais l'entourage sera quand même consulté et prendra la décision finale.

Image3 Si vous ne souhaitez pas faire don de vos organes, en vous inscrivant au registre national des refus. Il vous suffit pour cela de remplir un formulaire, accompagné d’une photocopie de votre pièce d’identité et d’une enveloppe timbrée adressée à votre nom et votre adresse, et de renvoyer le tout à l’agence de la Biomédecine.